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Couple : Que faire quand on a l’impression de faire tous les efforts ?

Découvrez pourquoi le sentiment d’injustice dans un couple naît souvent d’une mauvaise vision de l’équilibre et comment y remédier profondément.

Vous avez le sentiment d’être le seul à donner dans votre couple ? Que ce soit sur le plan financier, émotionnel ou domestique, cette impression d’inégalité peut créer un profond malaise. Mais et si le vrai problème n’était pas dans ce que fait (ou ne fait pas) votre partenaire, mais dans votre propre manière de voir le couple ? Cet article vous propose une approche transformatrice, inspirée du coaching de Stéphanie, pour sortir du ressentiment et rétablir l’harmonie.


Quand l’équilibre devient une guerre silencieuse

“C’est moi qui fais tout” : voilà une phrase que beaucoup prononcent à un moment ou un autre dans leur vie amoureuse. Dans la vidéo de Stéphanie, coach en relations, plusieurs témoignages illustrent cette frustration : un homme qui paie systématiquement tous les déplacements et sorties pour voir sa compagne, ou encore une femme qui se retrouve à gérer toutes les tâches ménagères sans reconnaissance.

Cette sensation d’injustice dans le couple n’est pas rare. Mais pourquoi est-elle si pesante ?


L’erreur de vouloir une égalité parfaite

Dans beaucoup de cas, la douleur vient de ce que Stéphanie appelle une “vision d’égal à égal”. Cela signifie que chaque action entreprise dans le couple est mentalement comptabilisée :

“J’ai fait ceci, donc tu dois faire cela.”
“J’ai payé ici, donc tu dois payer là.”

Ce calcul permanent engendre de l’attente, de la déception et inévitablement, du ressentiment. Il installe un rapport de pouvoir, où l’un finit par se sentir redevable ou manipulé, même si ce n’était pas l’intention initiale.


Passer du “je” au “nous” : changer de perspective

Le cœur du problème, selon Stéphanie, est de considérer la relation comme deux individus qui se confrontent, au lieu de deux personnes formant une équipe. Dans une équipe, peu importe qui marque les points : le but, c’est que l’équipe gagne.

🧠 Changer de perspective, c’est comprendre que l’important n’est pas qui a fait les courses ou nettoyé les toilettes, mais que ces choses soient faites pour le bien commun du couple.


Le piège du “je dois” : se forcer et en vouloir à l’autre

Une révélation importante de cette vidéo réside dans un point souvent négligé : le vrai problème ne vient pas de l’autre, mais du fait que vous vous êtes forcé à faire quelque chose que vous ne vouliez pas faire.

Lorsque vous agissez sous l’injonction du “il faut que…” ou “je dois…”, sans alignement personnel, vous ne vous respectez pas vous-même. Et c’est ce manque de respect envers vous-même qui, paradoxalement, se transforme en exigence vis-à-vis de l’autre.

Exemple :

  • Vous payez un restaurant alors que vous aimeriez partager l’addition.
  • Vous faites à manger, mais avec l’amertume de devoir le faire seul(e).

Ce non-consentement intérieur devient source d’un sentiment d’injustice. Et ce sentiment engendre l’attente : l’autre doit maintenant “rendre la pareille”.


La véritable solution : agir par choix, non par devoir

La clé est donc de reprendre la responsabilité de ses choix. Si vous choisissez de faire quelque chose pour le couple, faites-le parce que vous en avez envie, ou du moins parce que vous êtes clair(e) avec les raisons qui vous motivent.

À partir du moment où vous agissez en conscience, sans contrainte ni attente, vous vous libérez de la frustration. Et surtout, vous n’imposez pas à l’autre de combler un manque que vous avez créé vous-même.

 

À LIRE: Femme infantile : comprendre sa psychologie pour mieux vivre la relation


Conclusion : De l’individualisme à la co-responsabilité

Se sentir exploité dans une relation est douloureux. Mais si on gratte sous la surface, ce n’est pas tant l’inégalité qui fait mal que l’absence de clarté dans nos motivations. En cessant de vouloir une justice arithmétique et en commençant à raisonner en équipe, vous transformez non seulement votre relation, mais aussi votre façon d’aimer.

Avant d’exiger quoi que ce soit de l’autre, posez-vous cette question :
Est-ce que je me suis respecté(e) dans ce que j’ai donné ?

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